Kaylene Bowen, âgée de 35 ans, originaire du Texas, risque 20 ans de prison après avoir soumis son fils, en bonne santé, à des procédures médicales inutiles.

La mère a plaidé coupable d’avoir causé des blessures à son fils et de l’avoir envoyé chez le médecin.

Les juges ont comptabilisé pas moins de 320 visites chez des docteurs et à l’hôpital.

Selon les autorités, Bowen aurait montré des signes du syndrome de Munchhausen par procuration. C’est une maladie physiologique qui fait que les mères mentent ou inventent des symptômes à leurs enfants pour attirer l’attention.

Étant donné que les médecins doivent généralement se fier à la description faite par leurs parents des problèmes médicaux que leur enfant pourrait rencontrer, des procédures, des tests et des chirurgies inutiles peuvent être nécessaires pour vérifier la santé des jeunes…

Bowen avait son fils, maintenant âgé de 10 ans, équipé d’une sonde d’alimentation entraînant de nombreuses infections sanguines mettant en jeu le pronostic vital. Elle a également essayé de le faire inscrire sur une liste de greffe de poumon et l’a placé dans un établissement de soins palliatifs.

Elle a même commencé à collecter des fonds et fait de fausses déclarations selon lesquelles son fils était en train de mourir. Au début, elle a dit que Christopher avait un trouble génétique rare avant de prétendre qu’il avait un cancer en phase terminale.

Bowen a perdu la garde de son fils quand il a eu huit ans ainsi que ses deux autres frères et sœurs.

Le père de l’enfant, Ryan Crawford, a déclaré au Fort Worth Star-Telegram: « Je suis heureux qu’elle ait décidé de faire la bonne chose. Finalement, les mensonges ont dû s’arrêter. »

« Maintenant, espérons-le, ceux qui pensent qu’une mère ne pourrait jamais faire cela à leur enfant verront que le mal existe. »

Crawford a également déclaré que son enfant allait bien maintenant, ayant depuis récupéré des abus de Bowen. Pendant des années, il avait essayé de convaincre les juges du tribunal des familles du comté de Dallas que Christopher n’était pas malade.

Le père tente maintenant d’attirer davantage l’attention sur des cas comme celui de Bowen, en déclarant: «Les abus médicaux sont de moins en moins signalés chaque jour. »

«Il est temps à présent d’aller de l’avant et de veiller à ce qu’aucun enfant ne subisse les abus que mon fils a eu.»

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