Dès notre plus tendre enfance, on nous dit que ce n’est pas bien de parler sur les gens et de faire des commérages.
Pourtant, des chercheurs affirment que les ragots sont en fait quelque chose de très naturel et qu’on ne devrait pas chercher à s’en passer. Quand on sait que 60% de nos conversations sont consacrées au jugements que l’on fait sur les autres, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
Selon une étude américaine, le lobe antérieur temporal, situé dans notre cerveau, est responsable de notre connaissance sociale et de notre capacité à identifier les personnes. Quand on parle de quelqu’un que l’on connaît, cette partie de notre cerveau est donc en pleine ébullition.
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Quand on parle de potins, on échange des renseignements sur les personnes et on interagit avec des individus (ceux avec qui on commère donc). Cette coopération sociale est essentielle à la survie des hommes. Pendant la Préhistoire, nos ancêtres ne se contentaient pas d’échanger des informations sur les zones de chasse: ils parlaient également des relations sociales au sein du clan: Qui est menteur ? Qui est loyal ? Qui couche avec qui ?
Ces informations permettaient de définir les rapports au sein du clan, de renforcer la cohésion du groupe et donc d’assurer la survie. La tendance à commérer est donc en fait innée et surtout essentielle à notre bien être.
Une autre étude scientifique, portée par des chercheurs britanniques de l’Université d’Oxford confirment que le commérage permet de rester connecté avec le monde social qui nous entoure. Les ragots permettent, entre autre, d’améliorer notre vie sociale car on sait de qui on peut se rapprocher et qui on doit éviter.
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Mieux encore, certains vont jusqu’à dire que les potins permettent de vivre plus longtemps car ils nous procurent du bonheur. Or, c’est bien connu que les gens heureux vivent mieux que les autres. Une bonne raison de ne plus s’en priver, donc.
Mais pourquoi avons-nous une prédisposition à répandre des rumeurs négatives ? En fait, notre cerveau serait plus enclin à enregistrer des actes forts et originaux. En somme, parler de Robert qui s’est endormi dans son vomi en fin de soirée est plus mémorable que de parler de son dîner du lundi soir.
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