Traditionnellement, la cérémonie de remise des médailles a lieu le 1er janvier ou le 14 juillet.
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Elle récompense des policiers pour leur mérite et leurs services donnés pour la France. Cette année, la cérémonie à eu lieu le 16 juin et les lauréats sont contestés…
Christophe Castaner a donc décoré 9000 policiers avec des noms qui interpellent… En effet, certains lauréats de la Médaille de la sécurité intérieur, qui récompense « les services particulièrement honorables » et « les actions revêtant un éclat particulier », sont des policiers qui sont soupçonnés de violences et sous des enquêtes de l’IGPN.
Selon les premières révélations, « le 16 avril, un e-mail de la direction des ressources humaines des CRS à destination des commandants d’unité lance un premier appel aux candidatures pour la promotion 2018-2019.
En prévision d’une éventuelle promotion exceptionnelle ‘Médaille de la sécurité intérieure Gilets jaunes’, vous voudrez bien nous transmettre en retour 15 fonctionnaires blessés dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes.
Ils devront avoir fait l’objet d’un arrêt de travail en privilégiant les ITT. »
La promotion «gilets jaunes» de Christophe Castaner: les médailles de la honte. Parmi les médaillés : Rabah Souchi, Commissaire ayant décidé de la charge contre G.Legay à Nice et Bruno Felix, commandant les CRS auteurs des tirs ayant touché Zineb Redouane. https://t.co/eEDJTqhFaK
ADVERTISEMENT — pascale pascariello (@p_pascariello) July 17, 2019
Cependant, les candidatures n’ont pas afflué, donc un second e-mail a été envoyé avec des critères plus élargis. Il stipulait que les candidats pouvaient être « des policiers méritants blessés dans le cadre des Gilets jaunes » ainsi que « des policiers blessés non méritants » mais aussi « ceux qui n’ont pas été blessés, mais qui ont réalisé une action remarquée durant cette période ».
Quelques jours plus tard, un troisième e-mail a été envoyé et stipulait que l’ensemble des policiers qui avaient participé aux opération de maintien de l’ordre pendant les manifestations de gilets jaunes pouvait postuler…
- Le commissaire Grégoire Chassaing qui était en charge des opérations le jour où Steve a disparu à Nantes.
ADVERTISEMENT Il avait également ordonné d’utiliser du gaz lacrymogène le 21 juin.
- Le capitaine Bruno Félix, qui commandait les auteurs des tirs de grenades lacrymogènes qui ont été lancées en direction de l’appartement de Zineb Redouane à Marseille.
ADVERTISEMENT La femme est décédée après avoir reçu des éclats des grenades.
- Il y aussi Rabah Souchi et sa compagne, qui ont participé à la charge ayant blessé Geneviève Legay à Nice le 23 mars à Nice.
- Le commandant Dominique Caffin, un CRS qui a matraqué plusieurs manifestants dans un Burger King à Paris le 1er décembre.
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Pour se justifier de ses choix, le ministère de l’intérieur a déclaré que ces policiers n’étaient pas mis en examen et que des enquêtes étaient en cours. Il précise que « les médailles seront retirées en cas de condamnation définitive pour un crime ou un délit, ou de sanction disciplinaire ou récipiendaire.
Si l’un des médaillés est reconnu responsable d’actes contraires à la déontologie ou de faute et sanctionné à ce titre, ou condamné par la justice, la médaille de la sécurité intérieure lui sera retirée. »
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