Après avoir installée une caméra cachée, Noleen Hausler été choquée d’apprendre que son père âgé avait été agressé par un employé de l’un des plus importants centres de soins de longue durée d’Australie.

La vidéo montre Corey Lucas, essayant de nourrir de force Clarence Hausler, 89 ans, en lui saisissant les mains et en lui collant une serviette sur le visage tout en lui pinçant le nez de façon agressive.

Ces abus ont eu lieu en septembre 2015 dans l’établissement de soins de longue durée Mitcham.

Elle a donné les images à la police et l’aide-soignant a ensuite été emprisonné pour mauvais traitements.

Mme Hausler, une infirmière, a raconté l’histoire de son père dans le cadre d’une étude de cas à la commission royale sur les personnes âgées. Dans une déclaration, elle a dit: «En étant confrontée aux images, je suis tombée dans un état de choc et de souci total pour mon père.

« Mon cœur battait la chamade (et) mes mains tremblaient. »

Elle a pleuré à plusieurs reprises en fournissant les images à l’audience. En huit jours, son père a été agressé physiquement à deux reprises par Lucas. Un employé de l’agence l’a également maltraité.

«Je ne savais pas que quelqu’un pouvait faire une telle chose», a déclaré Mme Hausler, dont le père est décédé en 2017. « Je sentais que je ne l’avais pas suffisamment protégé. »

Elle a ajouté: «Je crois que mon père a souffert d’une mauvaise qualité de vie directement à cause de la culture de la direction.

«Si une leçon peut être retenue, c’est que les soins centrés sur le résident signifient que la voix de tout le monde doit être entendue et respectée, qu’elle soit verbale ou non verbale, ou qu’elle soit défendue, représentée ou témoignée.

«Je crois que les proches extrêmement vulnérables pris en charge par les soins de santé, qui reflètent la capacité réduite de mon père à parler ou à se défendre, méritent une protection supplémentaire dans leur chambre privée.»

Mme Hausler a également déclaré aux journalistes qu’avoir la vidéosurveillance dans toutes les pièces était essentiel pour s’assurer que les gens étaient bien soignés.

«C’est un problème très répandu dans le secteur… tout se passe à huis clos», a-t-elle poursuivi. «Ce sont les personnes les plus vulnérables … elle ne peuvent pas parler, ils ne peuvent pas donner l’alerte.»

Lucas a plaidé coupable à deux chefs de voies de fait graves. Il n’a purgé que trois semaines sur une peine de 10 mois.

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