Un homme de 79 ans jugé coupable d’avoir «tué légalement» un cambrioleur a dû changer d’identité et a été condamné à la clandestinité parce qu’il craignait les représailles de la communauté itinérante.

Lui et sa femme ont été forcés de quitter leur maison et ont été avertis de ne jamais revenir.

Richard Osborn-Brooks a déclaré lors de l’enquête judiciaire à la cour des coroners de Southwark qu’il «ne se souvenait pas» de l’agression, mais il se souvenait d’avoir saisi un couteau pour protéger sa femme.

L’enquête nous a également appris que le voleur âgé de 79 ans avait été coincé par l’un des cambrioleurs dans la cuisine après que deux complices se soient introduits de force chez lui. Il a ensuite saisi un couteau et a fait fuir le complice de Vincent. Cependant, Vincent est venu avec un tournevis.

«Ma seule intention était de le faire sortir de chez moi et protéger mon épouse. Je n’ai pas pensé que j’allais utiliser le couteau. J’espérais que ce ne serait pas nécessaire. C’était juste pour leur faire peur.

Cependant, le retraité et son épouse ont fait face à des menaces de mort de la part des collaborateurs de Vincent et ont été informés qu’ils ne pourraient jamais rentrer chez eux.

Ils ont également été contraints de mettre leur maison de 42 ans sur le marché pour 130 000 euros en deçà de sa valeur marchande.

Des sanctuaires de Vincent ont été construits à quelques mètres de la maison. Sir Craig Mackey a décrit la mort du cambrioleur comme une « tragédie » et a déclaré qu’il ne voulait pas empêcher la construction de sanctuaires.

Le coroner principal Andrew Harries a déclaré que l’ homme de 79 ans avait utilisé une «force modérée» pour protéger sa femme qui se trouvait en haut des escaliers.

L’inspecteur-détective a déclaré que le retraité n’était pas poursuivi en justice, car il était protégé par la loi sur l’autodéfense, pour se défendre lui-même, ainsi que son épouse et son domicile.

« Le propriétaire insiste sur le fait qu’il n’y avait aucune intention de nuire. Il s’est dit surpris qu’il ait poignardé la victime. »

«L’utilisation d’une force modérée me paraîtrait proportionnée. Il ne connaissait clairement pas le monsieur qui était chez lui, il était difficile de juger quoi faire.

«Il me semble que la combinaison de l’imprévisibilité et de la peur dans une situation stressante est un facteur à prendre en compte lorsque l’on considère la proportionnalité de la force utilisée.»

La sœur de Vincent a déclaré à l’audience que son frère décédé n’était «pas violent», ajoutant: «Mon frère n’était pas un homme violent. Il était un père, il était un fils, il était un frère. Personne ne mérite de mourir.  »

Sa mère, Rose Lee, a déclaré: «Pourquoi ce monsieur n’a-t-il pas simplement pris du recul comme l’aurait fait une personne normale? Mais il ne l’a pas fait. Il n’est pas resté en arrière.

Le retraité a déclaré au coroner: « J’étais terrifié, je ne pouvais pas bouger.  Je ne me souviens pas de l’avoir poignardé. »

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