3333px;">er juin dernier, un garçon de Chicago âgé de 10 ans nommé Michael Thomas, Jr. était chez sa grand-mère et s’amusait sur son vélo lorsque la police a surgi tout à coup vers lui. Effrayé pour sa vie, le gamin a décollé sur une courte distance à vélo avant que la police ne l’ait arrêté.

En fait, la voiture de police avait freiné si fort que Michael avait failli tomber de son vélo.

La police réagissait à des informations faisant état d’un mineur dans la région avec une arme à feu. Ils ont dit que Michael correspondait à la description et l’ont immédiatement menotté. Un passant a commencé à filmer l’incident, et nous pouvons voir Michael se pencher contre le capot d’une voiture de police alors qu’il a les mains menottées derrière lui.

La grand-mère de Michael, Yolanda, qui heureusement était sur les lieux, soulevait sans cesse la chemise du gamin pour montrer à la police qu’il n’avait pas d’armes à feu. Le pauvre gamin pleurait et était si effrayé qu’il s’est même pissé dessus.

Après 15 minutes de cette épreuve, la police a finalement été convaincue et a laissé l’enfant partir. Mais le mal était déjà fait.

Comme prévu, la vidéo devenue virale a envoyé une onde de choc sur les médias sociaux. Dans un pays à faisant face à des tensions raciales croissantes en raison d’une prétendue partialité de la police à l’égard des Noirs, l’incident n’aurait pu arriver à  un pire moment.

Crédit vidéo: maxamillionaire1

Cependant, Eddie Johnson, surintendant de la police de Chicago, a défendu ses hommes en déclarant: «L’appel a été lancé alors qu’un jeune homme âgé de 10 à 12 ans distribuait une arme à feu, et la description correspondait parfaitement à la personne qu’ils avaient arrêtée.

«N’oubliez pas qu’il est difficile pour un agent de dire immédiatement si vous avez 10 ans ou 12 ans [ou] 14… Ils ont donc menotté l’enfant pour des raisons de sécurité, car il correspondait à cette description. Ils ont suivi toutes les règles et protocoles en vigueur. Donc, ça ne m’inquiète pas du tout.»

Mais même quand il a publié cette déclaration, des rapports indiquent que le surintendant Johnson a présenté ses excuses en personne le 7 juin dernier à la mère de Michael, Starr Ramsey.

Ramsey dit qu’elle a appris à son fils à ne pas fuir la police, mais dans les circonstances, la réaction initiale de Michael était compréhensible. Néanmoins, elle était assez reconnaissante car la rencontre aurait pu se terminer de manière très différente. En 2017 seulement, 19 hommes noirs non armés ont été abattus par la police.

«Heureuse qu’il soit toujours là. Et je ne l’enterre pas. Parce que, que serait-il arrivé s’il était parti en courant et qu’ils pensaient qu’il avait vraiment une arme à feu? Qui sait. Cela aurait pu se passer d’une toute autre façon », déclare Ramsey.

L’incident est déjà terminé, mais malheureusement pour le jeune Michael, il lui a peut-être laissé une marque indélébile qui le marquera toute sa vie.

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