Les experts ont prédit qu’une injection permettant de stopper l’apparition de la maladie d’Alzheimer pourrait être disponible dans 10 ans.
La Société Alzheimer a révélé que les avancées récentes en matière de perte de mémoire avaient conduit les scientifiques à un «point critique».
Selon l’association, l’injection permettrait de mettre un terme à l’attaque du trouble en modifiant les gènes qui jouent un rôle dans l’évolution de la maladie.
Une approche similaire a donné des résultats étonnants dans des essais portant sur des enfants souffrant d’une maladie rare de la colonne vertébrale.
Au Royaume-Uni, environ 850 000 personnes sont atteintes d’une forme de démence. Aux États-Unis, environ 5,7 millions de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Le Dr James Pickett, responsable de la recherche à la Société Alzheimer, a déclaré au Telegraph: « Il va y avoir un moment de foi. De nombreuses pièces du puzzle sont réunies. »
« Nous possédons toutes ces connaissances génétiques, comme le faisaient les chercheurs sur le cancer il y a 30 ans, et nous investissons maintenant pour les comprendre et les exploiter. »
Les chercheurs ont mis au point un traitement basé sur le ciblage de protéines néfastes qui s’accumulent dans le cerveau. Mais des décennies de recherche n’ont pas permis de trouver une solution.
L’injection fonctionnerait en désactivant certains gènes déjà connus pour jouer un rôle dans l’évolution de la maladie. Les experts connaissent maintenant plus de deux dizaines de gènes qui augmentent le risque de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs pensent que l’expression et la communication de ces gènes pourraient être contrôlées avec la technologie de modification des gènes CRISPR. Cela permettrait également aux scientifiques de réguler l’activité de l’accumulation de protéines dans le cerveau.
Les patients souffrant d’amyotrophie musculaire spinale ont également bénéficié d’un traitement de modification des gènes dans le cadre d’un essai clinique.
En bonne santé : Cortex cérébral / Hippocampe
Maladie d’Alzheimer : Atrophie du cortex cérébral / hypertrophie des ventricules / Atrophie de l’Hippocampe
Les personnes atteintes de la maladie de Huntington ont également obtenu d’excellents résultats après un essai de thérapie génique.
« Ce que nous apprenons d’une maladie, nous pouvons l’appliquer à une autre », a déclaré le Dr Pickett. « 2019 est un tournant pour la thérapie génique de la démence. »
Le Dr Pickett a expliqué que la priorité devrait être d’attirer des scientifiques CRISPR travaillant sur la technologie dans d’autres domaines.
De plus, le facteur de risque le plus important pour la maladie d’Alzheimer est l’âge, car il est plus courant chez les personnes âgées de 70 et 80 ans. Les traitements préventifs contre ce type de maladie restent «plus éloignés».
Environ 1 personne sur 14 de plus de 65 ans est atteinte de la maladie d’Alzheimer, et 1 sur 6 à plus de 80 ans.
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