« Nous disons toujours que la femme et l’homme sont égaux, mais lorsqu’il s’agit de prendre la responsabilité d’un foyer, ce sont toujours les femmes qui assument le fardeau de toutes les tâches ménagères.
Peu de femmes ont la chance d’avoir un mari solidaire.
Voilà toutes les choses qui me sont dites depuis que je suis mariée à mon partenaire.
Oui, mon mari fait la lessive, sait cuisiner, prend soin de notre enfant et je pense bien que je touche le gros lot avec lui. Il est drôle, il me fait sentir aimée et surtout, il me fait rire. Si c’est ce que vous entendez par «le jackpot», alors oui, je touche le jackpot.
Chaque dimanche, comme une horloge, mon mari fait la lessive. Principalement parce qu’il a besoin de linge pour la semaine suivante. Parfois (plusieurs fois), ma lessive et celle de notre fille sont incluses dans sa lessive du dimanche.
Mon mari peut plier le linge et faire d’excellents repas, mais vous savez quoi? Moi aussi.
Mon époux sait-il quels rapports nous devons envoyer à notre comptable chaque mois? Mon mari connaît-il le nom du néphrologue de notre fille? Ou a la moindre idée du fonctionnement de notre régime d’assurance?
Non, mais tu sais quoi? Ce n’est pas important. Encore une fois, nous sommes une équipe.
Dans une «équipe» traditionnelle, les personnes travaillent ensemble et individuellement pour atteindre un objectif commun. Dans cet exemple, notre objectif est une vie qui garde un toit au-dessus de notre tête, de la nourriture dans notre estomac, plus important encore, qui élève un petit humain qui devient un individu gentil, aimant et ouvert d’esprit.
Son argent est mon argent et mon argent est son argent. Nous partageons les devoirs, et aucun d’entre nous n’est plus haut que l’autre. Je ne lui demande pas si «ça va» si je fais quelque chose, il ne me le demande pas non plus. Il ne « garde » pas notre enfant, il est un père pour notre enfant.
Notre compréhension n’était pas automatique. Cela a été durement gagné. Maintenant, je demande, mais ce n’est qu’après des années d’exigence.
Élevé par une mère qui restait en grande partie à la maison et un mari qui l’aimait de cette façon, mon mari en savait peu sur le travail à domicile lorsque nous nous sommes mariés et encore moins sur la cuisine. Je le taquine encore au sujet du gâchis qu’il a fait lorsqu’il a tenté de préparer des nouilles Lipton avant notre mariage, une nuit où ma demoiselle d’honneur et moi-même étions assises, campées dans notre salon, à préparer notre mariage.
Je ne pense pas que ma responsabilité soit uniquement de garder notre maison propre et de veiller à ce que nous soyons jamais à court de lessive.
Je ne pense pas non plus que ce soit son travail de ramasser les conneries de chiens dans la cour et de «nettoyer le garage». Mes muscles ne sont peut-être pas aussi gros que les siens, mais mon cerveau l’est et je suis aussi capable que mon mari.
(Eh bien, peut-être pas ces choses que vous ne pouvez faire qu’avec des rôles d’hommes.) Je n’ai pas besoin de lui, nous avons mutuellement choisi d’être un couple et de créer une famille. Notre mariage a les hauts et les bas typiques comme tous les autres.
Je ne suis peut-être pas aussi responsable de la gestion de l’argent que mon mari, mais je considère cela comme l’un de ses points forts, tout comme il considère nombre de mes talents comme des points forts. Nous apportons individuellement et collectivement à notre mariage des choses qui nous aident à fonctionner comme un duo fonctionnel et juste.
«La naissance de notre fille était un évènement. Elle a crié. Elle a fait caca. Elle m’a agrippé avec ses doigts en forme de pince, me suppliant de la tenir à chaque seconde. «
«Plus elle pleurait, plus ma voix devenait forte. S’il te plaît, nettoie le lave-vaisselle. S’il te plaît remue la sauce au fromage. S’il te plaît fais la sauce au fromage. S’il te plaît, ne me fais pas dire s’il te plaît.
«À mes débuts de maman, je devenais passive-agressive, ignorant avec colère les tours de vaisselle dans l’évier ou les piles de linge sur le sol de la salle de bain. Il me demandait ce qui n’allait pas et je criais «rien» ou «je ne veux pas en parler».
“Ce que je voulais dire était“ Tout va mal. Pourquoi ne vois-tu pas que j’ai besoin d’aide?
«Dire que je suis chanceuse que mon mari de 40 ans puisse préparer son dîner, placer sa propre serviette dans le panier de la salle de bain et appeler pour savoir s’il peut venir chercher notre fille à l’entraînement de football quand il termine le travail tôt, nous montre simplement qu’il est un adulte et que nous avons prouvé que j’ai récupéré le jouet du paquet de céréales de la vie. «
«Je n’ai pas eu de chance avec le type de mari que j’ai, et mon mari n’a pas eu de chance d’avoir la meilleure femme de la planète (bon, en quelque sorte, mais chut), nous avons eu de la chance l’uns avec l’autre. Ensemble, nous apportons des choses différentes. individuellement, nous excellons dans certains domaines, mais nous formons ensemble un couple unique et remarquable, comme tout mariage devrait l’être. «
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