Le but de cette chasse est de repérer les entreprises qui ont abusé du système de chômage partiel mis en place pour les sauver face à la crise du coronavirus…
L’État ouvre la chasse à la fraude au chômage partiel
Depuis 3 semaines, les services de l’État procèdent à des contrôles afin de sanctionner les entreprises qui ont abusé du système de chômage partiel mis en place pendant la crise sanitaire du coronavirus.
Selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, 8000 contrôles ont déjà été effectué tandis que 50.000 contrôles auront lieux avant la fin de l’été afin de vérifier si les entreprises n’ont pas abusé des aides publiques en faisant travailler des salariés déclarés en chômage partiel… et donc payés par l’Etat et l’Unédic.
Les secteurs les plus visés sont ceux où le télétravail est répandu mais aussi dans le BTP, le secteur qui a le plus demandé de chômage partiel…
L’économie Française est à bout de souffle et l’état cherche à récupérer de l’argent !
Pour mener à bien son opération anti-fraude, le gouvernement a recruté 400 personnes pour aider les agents pour se rendre sur site après avoir été alertés par des salariés anonymes mais il y a aussi des contrôles aléatoires…
Les agents, pour vérifier si tout est en règle, peuvent demander les plannings, les fiches de paie, les emails envoyés aux salariés, et les relevés de téléphone portable professionnels.
Pour le moment, il est difficile de mesurer l’ampleur de la triche mais selon une étude, des abus ont été relevés dans 24% d’entreprises de plus de 50 salariés…