Le ministre de l’Agriculture avait lancé un appel officiel ce mardi, pour venir en aide aux agriculteurs.
Plus de 40 000 personnes se seraient déjà portées volontaires pour aller travailler dans les champs !
40 000 personnes se sont déjà portées volontaires
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les agriculteurs manquent de bras pour travailler dans les champs. Habituellement à cette période, 200 000 emplois saisonniers sont nécessaires aux récoltes des trois mois à venir. Et à cause du virus, la moitié de ces emplois sont vacants.
L’épidémie empêche notamment la main d’œuvre étrangère (venant du Maroc ou d’Espagne, par exemple) de franchir les frontières pour venir travailler.
C’est pour ces raisons que le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, avait lancé un appel officiel ce mardi 24 mars, afin de pallier au manque d’employés.
Venir en aide aux agriculteurs
Le message du ministre semble avoir été bien reçu, puisque « plus de 40 000 personnes se sont inscrites pour aider à cet effort », a indiqué Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Mais elle ajoute qu’il ne faut pas s’arrêter la : «Pour le mois de mars, nous avons besoin de 45 000 personnes, pour le mois d’avril, il faut en rajouter 80 000 et pour le mois de mai, 80 000 de plus ».
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles précise que des consignes de sécurité strictes sont respectées dans les exploitations. Et que, évidemment, les personnes voulant y travailler seront autorisées à se déplacer en mentionnant leur lieu de départ et d’arrivée sur leur attestation dérogatoire.
Ce n’est qu’en étant solidaires que les fruits et légumes de saisons pourront être présent sur les étales des supermarchés et des marchés. Ainsi, les fraises et les asperges, par exemple ne risquent pas de pourrir dans les champs.
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