Une pétition a été lancée le week-end dernier sur Change.
org, et en quelques jours, elle a déjà recueilli 220 000 signatures. Cette pétition accuse l’exécutif de « mensonge d’État ». Plusieurs plaintes ont été déposées devant la Cour de Justice de la République.
220 000 signatures pour une plainte visant Agnès Buzyn et Edouard Philippe
Plusieurs collectifs, soutenus par des dizaines de milliers de pétitionnaires souhaitent que des responsables politiques soient jugé pour leur gestion de l’épidémie de coronavirus.
Lucien Cavelier, un psychologue marseillais à l’initiative de la pétition écrit : « Nous souhaitons participer à la dénonciation des mensonges, de l’amateurisme et de la médiocrité de nos dirigeants qui ont conduit à la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire et à un scandale d’État ».
Cette pétition lancée le week-end dernier sur Change.org a déjà recueilli 220 000 signatures. Les signataires appuient la démarche d’un collectif de médecins, C19, qui a annoncé son intention de poursuivre l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn et le Premier ministre, Edouard Philippe, devant la Cour de Justice de la République pour « mensonge d’État ».
« Mise en danger de la vie d’autrui »
Cette plainte n’est pas encore parvenue à la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République (CJR). En revanche, cette dernière aurait déjà été saisie de cinq autres plaintes. La CJR est la seule instance habilitée à juger des actes commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions. La commission des requêtes de la CJR doit maintenant se prononcer sur la recevabilité de ces plaintes.
Ces plaintes sont déposées par des particuliers non malades ou encore des associations.point 77 | Elles visent des membres du gouvernement, tel qu’Edouard Philippe, Agnès Buzyn, mais aussi Olivier Véran, l’actuel ministre de la Santé.point 209 |
Tous ces anciens ou actuels membres du gouvernement sont accusés de « mise en danger de la vie d’autrui, d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger ou de s’être abstenus de prendre à temps des mesures pour endiguer l’épidémie », selon une source judiciaire.point 258 | 1
La justice « ordinaire » est également saisir par le Collectif Inter-Urgences, qui porte plainte auprès du procureur de Paris pour homicide involontaire, « abstention volontaire de prendre des mesures destinées à combattre un sinistre » et « mise en danger délibérée de la vie d’autrui », selon Ouest France.
Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a répliqué que l’exécutif « a pris ses responsabilités » et ne craint pas de « rendre des comptes » sur sa gestion de la crise du coronavirus.
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