La date du déconfinement, fixée au 11 mai, est attendue avec impatience par la majorité de la population française.
Mais le ministre de la Santé, comme plusieurs médecins le rappelle, pour que cette date soit maintenue, il faut continuer à être prudent.
Le relâchement pourrait-il nuire au déconfinement, voire le repousser ?
Le déconfinement progressif doit se mettre en place en France à partir du 11 mai, d’abord avec la reprise de l’école pour certains, la réouverture des commerces et le retour au travail. Mais depuis quelques jours, on constate que de plus en plus de monde commence à se relâcher, après sept semaines de confinement.
Mais ce relâchement pourrait-il nuire au déconfinement, voire le repousser ? Dans une interview accordée au Parisien, Olivier Véran met en garde les français : « Si le nombre de nouveaux malades devait être trop élevé, la date de lever du confinement pourrait être remise en question et sera appréciée selon les départements ».
Même constat pour certains professionnels de la santé
Pour certains professionnels de la santé, c’est le même constat : « Oui, c’est un risque.déconfinement est quelque chose de compliqué.
Nous savons tous que leUn des enjeux majeurs va être d’éviter à nouveau la saturation des hôpitaux et des services de réanimation.
Donc bien entendu, si les conditions de prise en charge correctes ne sont pas réunies, il peut sembler logique de retarder un peu le déconfinement« , estime François Braun, président de Samu-urgences de France sur RTL.François Braun explique : « Cela va dépendre vraiment des situations locales, on voit que les chiffres évoluent d’une journée à l’autre, pour le moment sur une pente qui est plutôt favorable mais on va être extrêmement attentifs au suivi de cette activité. Dans le Grand-Est, il reste encore beaucoup de malades, donc effectivement la semaine qui vient va être déterminante pour se prononcer »
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